Symbole même de l’identité périgourdine au sein du CAP, Mathieu a débuté le rugby dans la vallée de l’Isle dans un club que l’on qualifie de nos jours d’USAN, issu du rapprochement entre l’U S Neuvic et la J Saint Astier. Arrivé en junior dans le club phare du département, Mathieu est devenu une poutre aussi bien au sein du pack périgourdin qu’au niveau du club. Il y a tout connu : la ProD2, les Fédérales 3, 2,1, la Nationale 2 et maintenant la Nationale. Fidèle à ces couleurs « Bleue et Blanche », Mathieu a su même aux heures le plus sombres faire en sorte que la maison capiste ne s’effondre pas de par son engagement et l’amour tout simplement du maillot. L’archétype du joueur que l’on préfère avoir dans son équipe que contre. Sa volonté, son abnégation en font aujourd’hui un titulaire en puissance aux côtés de Clément Lanen.
Qu’aimes-tu faire en dehors du rugby ?
Je suis très famille. J’aime énormément passer de temps avec elle ainsi qu’avec mes amis. Partager de bons repas, faire la fête, jouer aux boules, aller à la pêche, voilà mes passions. En un mot prendre du plaisir avec ceux que j’aime.
Trouves tu le temps nécessaire pour assouvir tes passions ?
Le Rugby me prend beaucoup de temps mais cela me va car j’aime ça. Tant que je suis avec ma famille et mes amis, je suis heureux. Pour le moment tout se passe à merveille.
Quelles sont tes valeurs et comment s’expriment elles dans ta vie ?
Je suis quelqu’un de très respectueux. La politesse, c’est ce que ma famille m’a inculqué dès mon plus jeune âge. J’aime partager, prendre du plaisir avec les gens que j’aime. C’est le plus important à mes yeux.
Quel est ton principal trait de caractère ?
J’aime gagner, ce qui fait de moi parfois un mauvais joueur. Mais j’ai appris à prendre sur moi, à me maitriser, à temporiser afin que tout se passe bien jusqu’à la fin.
Quel don de la nature aurais tu aimé avoir ?
Savoir faire des discours poignants et efficaces comme sait si bien le faire Cyril Couturier. Ses mots sortent du cœur et avant de pénétrer sur le terrain, cela a le don de nous transcender.
Comment imagines-tu ta saison au CAP ?
Cela se passe très bien. Aujourd’hui, à la fin de ce premier bloc, avoir gagné trois matchs et pris un bonus défensif à l’extérieur, c’est plutôt bien. On aurait signé tout de suite pour ça avant que la saison ne commence. J’espère continuer à prendre autant de plaisir à l’entrainement et en match. Il nous faut assurer le maintien le plus tôt possible et ensuite continuer à progresser pour espérer mieux. C’est tout à fait envisageable car nous sommes un groupe qui s’aime beaucoup. Nous avons à cœur de faire plaisir à nos plus fidèles supporters car ils sont d’un grand soutien et vraiment indispensables pour nous. On compte beaucoup sur eux et au « Dantou », je peux vous assurer que l’on sent bien leur appui enthousiaste et passionné.
Quelle est ta devise ?
J’en ai deux. « No scrum, No win » ou « Pas de mêlée, Pas de victoire ». Et aussi « Cœur chaud, Sang-froid » inspirée de Nicolas Faltrept qui se tape le cœur avant d’entrer sur le terrain.
Quelle est la question à laquelle tu aurais aimé répondre ?
Qu’est-ce que tu voudrais faire après ta carrière de joueur ?
Alors?
Devenir le meilleur entraineur de la mêlée de France. Pour cela Bertrand Brugeille est quelqu’un de formidable, il m’apporte beaucoup. Je rêve plus tard en tant qu’entraineur de disposer d’une grosse mêlée et d’un pack qui roule sur tout le monde.
Merci Mathieu de nous avoir consacré ces quelques instants en espérant que les supporters qui te connaissent déjà bien et t’apprécient en connaitront un petit peu plus sur toi. Bonne saison rugbystique avec encore de nombreuses titularisations !
Propos recueillis par Philippe Salon.