Le 8 Janvier 1989, le CAP recevait au stade qu’on nommait alors municipal le prestigieux Biarritz Olympique fort de ses internationaux, Pascal ONDARTS (absent ce jour), Jean CONDOM et la « star » du rugby national Serge BLANCO. Ce fut la foule des grands jours avec près de 4000 personnes pour assister à la victoire périgourdine sur le score de 19 à 9.
Les stars périgourdines
Les « stars » étaient bel et bien périgourdines en ce dimanche avec suite à une percée de Didier LECOMTE le premier essai de la rencontre inscrit par Stéphane DONNADIER venu en soutien de l’ailier d’origine allemande Klaus HIMMER. Bertrand MAUREAU fut bien près de réussir une deuxième réalisation capiste mais la défense biarrote tint le coup. Une pénalité de DONNADIER permettait aux ciel et blanc de virer à la pause sur le score de 7 à 3.
Grosse frayeur à la 48ème minute lorsque Serge BLANCO est stoppé sur un placage que l’on qualifie aujourd’hui de haut par Alain MALIBERT. L’international français souffrira de l’épaule gauche mais cette blessure ne compromettra pas sa participation au prochain match du tournoi avec l’équipe de France. On notera au passage l’élégance de l’arrière international ne sortant pas du terrain sur le coup afin d’éviter l’expulsion au pilier capiste. Celui-ci quittera quand même ses coéquipiers, touché à la cheville suite au Tchic Tchac de l’arrière du BO.
Un turn-over décisif
Jean Pierre JUSSON passera pilier gauche et Youcef HANOU entrant au talonnage. C’est ce dernier qui inscrira d’ailleurs le 2ème essai périgourdin en récupérant un ballon suite à un placage désintégrant de Klaus HIMMER.
Voici comment le talonneur ciel et blanc à l’humeur un tantinet hâbleuse racontera son essai à la presse : « J’ai vu BLANCO qui allait attaquer. Je lui ai fait ouh ! Il a eu peur et a lancé le ballon n’importe où. Je l’ai pris, je croyais que l’arbitre allait siffler mais j’ai continué à courir. Ce genre de sensation est difficile à décrire ».
A 19 à 3 le match était gagné et ce n’est pas l’essai basque de la dernière minute qui enlèvera ce beau succès aux hommes du président PUECH. Les « stars périgourdines » de cette journée se nommaient : MALIBERT, JUSSON, PIGAGNOL, DESFARGES, MARTIN, BOUCHET, DESTRIBATS, LECOMTE, LABAYIE, DONNADIER, HIMMER, REUILH, SAVY, MAUREAU, ROBERT, HANOU, MAGNE, NOUI et MERCIER.
Texte : Philippe Salon