Qu’il se soit appelé Stadoceste Tarbais (de 1901 à 2000), Lannemezan Tarbes Hautes Pyrénées (2000 à 2002), Tarbes Pyrénées Rugby (2002 à 2017) ou aujourd’hui Stado Tarbes- Pyrénées Rugby, l’ours bigourdan s’est très souvent présenté sur la route du Club Athlétique Périgourdin au fil des décennies. La dernière fois que les deux clubs se sont rencontrés, remonte à la saison 2011- 2012 en Pro D2.
Le 18 Décembre 2011 au stade Francis Rongiéras, le CAP est battu sur le fil 21-22. 7 pénalités de Benjamin Botica n’ont pu contrarié les desseins des hommes de Philippe Bérot et Razvan Mavrodin , auteurs d’un essai de Vereniki Goneva transformé par Fabien Fortassin, 1 drop et 4 pénalités du même Fortassin bourreau de la formation périgourdine en concrétisant la victoire des siens à la dernière minute du match. Une défaite à domicile qui fit mal aux protégés de Marc Dantin, Pierre Cheyrou et Dorian Kénil. Ce jour-là , l’équipe capiste était formée de : 15- Romain Rongiéras, 14- Nicolas Mouret, 13- Horacio San Martin, 12 Jean Baptiste Lafite, 11- Iliésa Kérésoni, 10- Benjamin Botica, 9- Jérémy Bertin, 7- Inaki Basauri, 8- Gautier Gibouin, 6- Hugo Rongiéras, 5- Augustin Petrecheï, 4- Ryan Wilson, 3- Mosese Moala, 2- Nicolas Sisombath, 1- David Dadunashvili.
Entrés en jeu : 16- Nicolas Brindel, 17- Anthony Pradalié, 18- Willie Bower, 19- Jean Baptiste Cros, 20- Guillaume Brouqui, 21- Sylvain André, 22- Julien Gaultier, 23- Alexander Margvelashvili.
Au match retour, au stade Maurice Trélut, le CAP va inquiéter les locaux sans pouvoir toutefois s’imposer. 4 essais d’Inaki Basauri, Tédo Zibzibadze (2), Jordan Puletua, 3 transformations de Benjamin Botica ne suffiront pas face aux 5 essais de Thomas Lasserre, Franck Anglade, Teddy Iribarren, Jorge Garcia et collectif bonifiés de 2 transformations et d’une pénalité de Fabien Fortassin. Score final 32 à 26 pour les tarbais. Dominés en première période, les capistes menés 22 à 7 surent revenir à 29 – 26 à la 67 ème minute. Hélas, de nouveau une pénalité en fin de rencontre de Fabien Fortassin enlèvera tout espoir de victoire aux « bleu et blanc ». Les entraineurs avaient composé l’équipe de la façon suivante : 15- Sylvain André, 14- Nicolas Mouret, 13- Horacio San Martin, 12- Tédo Zibzibadzé, 11- Jordan Puletua, 10- Benjamin Botica, 9- Jérémy Bertin, 7- Hugo Rongiéras, 8- Paula Havéa, 6- Grégory Donnars, 5- Willie Bower, 4- Inaki Basauri, 3- Alexander Margvelashvili, 2- Rémi Escudier, 1- Xavier Naulleau.
Entrés en jeu : Nicolas Brindel, 17- Anthony Pradalié, 18- Ryan Wilson, 19- Damien Costanzo, 20- Guillaume Brouqui, 21- Romain Rongiéras, 22- Iliésa Keresoni, 23- Mosese Moala.
Pour terminer sur une note plus optimiste, nous allons nous remémorer ce fameux 22 Mars 1998. Ce jour-là, au stade Maurice Trélut, le CAP s’est imposé avec la manière 43 à 25. 4 essais de Cédric Garrigues, de Philippe Doussy (3) et 5 pénalités, 4 transformations de « Caillasse » alias Philippe Doussy. Celui qui était encore la saison dernière entraineur aux côtés de Didier Casadeï au Racing 92 sous le management du sarladais Laurent Travers, venait de réaliser un sacré exploit en marquant à lui seul 38 des 43 points de sa formation. Sûre de son rugby, l’équipe coachée par Jacques Delmas et Jacky Bordas marquait là son territoire et ce ne fut pas une surprise de retrouver les hommes des présidents Francis Bordas et Jacques Vergnaud en finale du championnat de France Groupe A2 avec un titre de vice-champion face au Racing de Lancelot Eymard qui portera la tunique périgourdine les années suivantes. En cette belle journée printanière au pied des Pyrénées, le groupe capiste avait fière allure : 15- Yacin Belkhous, 14- Vincent Boussarie, 13- Cedric Garrigues, 12- Olivier Chatelet, 11- Denis Blum, 10- Gilles Duclos, 9- Philippe Doussy, 7- Xavier Clément –Lacroix, 8- Serge Hawro, 6- Yann Domi(cap), 5- Bruno Casteil, 4- Loïc Netelenbos, 3- Bastien Salas, 2- Vincent Chamboulive, 1- David Mongis.
Entrés en jeu : 16- Thomas Bussière, 17- David Chouly, 18- Christophe Bérenger, 19- Lilian Carrias, 20- Stéphane Donnadier, 21- Laurent Lagarde.
Une belle source d’inspiration que cette victoire en terre tarbaise pour la confrontation de samedi, vous ne croyez pas ?
Philippe Salon.
