Le C S Vienne est un des plus anciens clubs français. Fondé en 1899, il connaitra ses années de gloire dans les années 30 avec un titre de Champion de France remporté en 1937 face à l’A S Montferrand. Depuis, le C S V a connu comme bien d’autres, des hauts et des bas. Monté en Fédérale 1 en 2016, il refuse l’accession en Nationale en 2020 avant d’être promu en 2022 en Nationale2. Cette saison dernière sera marquée d’une pierre blanche pour le club isérois, qui qualifié au forceps n’en réalisera pas moins de superbes phases finales.
Vainqueurs de Niort dans les deux sèvres en barrages, puis de Nîmes en quart de finale et de Saint Jean de Luz en demi-finale, les drapiers vont affronter le Club Athlétique Périgourdin en finale. Après un match courageux qui verra même les hommes du Président Yan Arnaud revenir dans la partie à l’heure de jeu, les viennois s’inclineront finalement sur le score de 20 à 39, consacrant ainsi la suprématie capiste avec un titre de champion de France à la clé.
Les deux formations se retrouvent donc logiquement promues dans cette division Nationale et après avoir quelque peu hésité, le comité directeur du club viennois a accepté cette fois la montée en division supérieure. Ce premier bloc qui vient de s’achever a été compliqué pour les hommes de Philippe Buffevant (manager), Dominique Mahuet (entraineur des avants) et Benjamin Gasquet (entraineur de la mêlée). Défaite à Blagnac 53 à 16 lors de la journée inaugurale puis 3 défaites de rang à domicile face à Nice 3 à 25, Bourgoin 7 à 21 et enfin Albi 6 à 34. Les viennois n’ont pourtant jamais démérité, s’inclinant après avoir chaque fois vaillamment combattu.
Plus petit budget de la division (1,9 million d’euros), avec des joueurs pluriactifs, le C S V se bat avec ses armes. Véritable club familial, il cultive de belles valeurs de générosité dans l’effort, de solidarité et d’abnégation. Les isérois ne se délacent pas au « Dantou » en victime expiatoire mais plutôt avec l’ambition de jouer les poils à gratter et de faire déjouer les capistes, afin de bien débuter ce second bloc de quatre matchs. Méfiance donc, cette réception de la lanterne rouge ne semble facile qu’en apparence. C’est en respectant cet adversaire, en ne le sous estimant pas, en continuant sur la lancée des quatre premières rencontres, que le CAP parviendra à atteindre son objectif de victoire.
Une nouvelle confrontation des plus intéressantes qui se doit d’être suivi par un public nombreux et enthousiaste. Quoi qu’il en soit, c’est avec plaisir que l’on retrouvera en ce samedi, l’ouvreur Tom Richard qui était dans l’effectif capiste la saison dernière.
Philippe Salon.
