Contrairement à l’historique très ancien entre le CA Périgueux et l’USA Limoges, les oppositions face au Club Municipal Floirac Rugby sont bien plus récentes.
Tout cela parce que le CMFR est un jeune club créé en Septembre 1974. Du championnat Honneur de Côte d’Argent, les girondins ont rapidement gravi les différents échelons fédéraux. Puisqu’en cinq ans, ils sont passés de la Fédérale3 en 2015-2016, en Fédérale 2 en 2018-2019.
En 2019-2020, deuxième de sa poule lors de l’interruption des compétitions, le club girondin va accéder à la Fédérale 1 sur sollicitation de la FFR pour la première fois de sa jeune histoire. Floirac va y faire sa place et la saison dernière sera à marquer d’une pierre blanche puisque les sang et or vont terminer troisième de la poule 1 devant le futur champion de France Rennes, avant d’être éliminés en quart de finale aller-retour par le CAP (22-25) puis (27-13).
Ce furent les troisièmes et quatrièmes confrontations entre les deux clubs qui s’étaient déjà affrontés en phase de qualification avec là aussi deux succès capistes (22-50) et (25-0). Cette saison est plus délicate pour les hommes du Président Nicolas Guyamier. Onzième au classement avec 32 points, soit 6 victoires pour 10 défaites, le club de la banlieue bordelaise lutte aujourd’hui pour son maintien dans la division.
Ce match face au CAP s’annonce capital pour entretenir encore l’espoir. Si les hommes de Julien Bouic, Rémi Campet et Jandré Marais le seconde ligne de l’UBB, ont du mal à s’exporter, ils demeurent cependant redoutables dans leur antre du stade Jean Raymond Guyon. Pour preuve, les succès obtenus face à Auch, Niort, Fleurance ou Marmande. Sévèrement étrillés dimanche dernier par le Rugby Club du Bassin d’Arcachon 16 à 42 dans une confrontation hyper importante pour le maintien, les girondins vont avoir à cœur de laver l’affront devant leurs supporters.
Les ciel et blanc sont prévenus et se souviendront que le 10 Juin 2018 en quart de finale de Fédérale3, les floiracais avaient battu les capistes à Bergerac 34 à 29 avant de s’incliner en ½ finale face à Gruissan. C’est à ce jour la seule victoire de l’histoire du club girondin face au CAP lui, fort de ses bientôt 122 ans.
Philippe Salon.