Hommages à nos disparus.
C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris dans la même semaine les décès de trois anciens serviteurs de la cause capiste.
Michel Maureau allait avoir 82 ans. Originaire de Génis, cet ancien retraité de l’éducation nationale, qui finit sa carrière comme directeur de l’école primaire de Saint-Astier, a joué au rugby notamment à Excideuil et entrainé. Très proche du CAP, il en fut un éducateur notamment en cadets puis il en deviendra le secrétaire général de 1989 à 1995 sous les présidences respectives de Jean-Jacques Puech, de Jean-Louis Gounou, de Jean-Marie Rigaud et de Jacky Clément.
Formidable orateur, qui ne se souvient pas de son fameux rapport moral à l’assemblée générale de 1993 retraçant l’épopée des capistes qui les conduisirent au titre de champion de France groupe B. Ses fils Bertrand et Benoit ont porté avec bonheur les couleurs ciel et blanc. Bertrand n’était-il pas l’arrière titulaire du XV périgourdin lors de la remontée en première division lors de la saison 1987-1988 ? Michel Maureau était aussi un passionné d’histoire et notamment de la période de la résistance. Des ouvrages comme Résistants du Périgord et Pont de Lasveyras sont à mettre à son crédit. Homme affable et cultivé, sa présence lors des repas d’avant match aux côtés de son ami Michel Donnadier va terriblement nous manquer. Repose en paix Michel, tous ceux qui ont eu la chance de te côtoyer ne t’oublieront pas.
L’ensemble du CAP autour de son président Francis Roux tient à adresser un message de profonde sympathie à son épouse Danielle, ses enfants Benoit et Bertrand ainsi qu’à leurs familles et les assure de toute leur affection.
Jean-Claude Négrier, dit Pago, s’est éteint à l’âge de 73 ans. Champion de France en 1969 avec la réserve du CAP entrainé par Henri Dejean (Rizoul), Pago était un redoutable pilier en dépit d’un gabarit modeste. Lors de la finale face à Grenoble, il s’était illustré face au pourtant solide pack isérois pour sa tenue en mêlée et sa défense.
Ce solide guerrier s’était retiré dans la région vernoise et a terminé son parcours rugbystique à l’U A Vergt pendant plusieurs saisons. Il laissera aux passionnés du rugby périgourdin le souvenir d’un solide combattant. Le CAP présente tous ses condoléances à sa fille et sa famille.
Roger Giner, décédé à l’âge de 75 ans, fut de ces serviteurs de l’ombre que l’on met rarement en pleine lumière. Dirigeant aux cadets à la fin des années 80, début des années 90, Roger se démenait comme jamais pour que les « gamins » comme il disait, ne manquent de rien et puissent s’épanouir dans leur sport favori. Homme loyal et serviable, avec un sens de l’humour qui mettait de l’entrain et de la bonne humeur que ce soit aux entrainements ou lors des matchs, Roger à la voix et à l’accent inoubliables va laisser un grand vide.
Le CAP présente ses sincères condoléances à sa famille, notamment à Pierre Yves son fils qui porta le maillot bleu et blanc en cadets et Juniors, et à Jean Claude Ranouil dit Béjol, son beau-frère, dirigeant en charge de l’accueil des arbitres et de la sécurité, ancien champion de France Juniors B en 1960 sous les couleurs capistes.