Au club depuis plus de 12ans, Jean-Pierre Couturier dit « Pépé » (surnom qui lui a été donné par les gamins en cadets) est aujourd’hui dans l’encadrement des Espoirs aux côtés d’Angel Guglielmi, Daniel Rebière (Milou), Gilles Lyonnet (Bibi), Philippe Verger et Jean-Pierre Moreau (soigneur). Nous avons voulu rendre hommage à cet homme de l’ombre mais combien précieux et efficace.
- Quel est votre parcours et pourquoi être auprès des Espoirs ?
Je suis arrivé du club girondin de Galgon où j’étais soigneur. Au CAP, j’ai commencé en minimes puis en cadets avec Pascal Bergounioux. Ensuite j’ai poursuivi en Juniors Crabos, Bélascain avant de monter en Première, du temps de Jacques Delmas. Je passais commande auprès de Fred Jakolski, je récupérais ce dont j’avais besoin et préparais la pharmacie pour les matchs. Comme il a été décidé ensuite de mettre un Kiné aussi bien à la maison qu’à l’extérieur, je suis descendu en B puis en Espoirs d’autant que mon petit-fils Adrian Rebière y jouait.
- Toujours soigneur ?
Non. C’est Jean-Pierre Moreau qui tient ce rôle. Je m’occupe des ballons, des chasubles, des maillots avec Angel Guglielmi. Il aurait aussi bien mérité ce coup de projecteur tant il est dévoué et au club depuis bien plus longtemps que moi. Nous formons tous ensemble une formidable équipe d’encadrants, très soudée et joyeuse. Je suis très heureux qu’il en soit ainsi car le CAP est aujourd’hui mon club de cœur.
- Comment voyez-vous le match face à Auch cet après-midi ?
Cela va être un match difficile mais abordable. Comme je suis à chaque entrainement, je vois que les garçons travaillent beaucoup avec des entraineurs de qualité Sébastien Roger, Augustin Petricheï et Florent Cazeaux. Nous avons manqué de peu la victoire à Saint Jean de Luz pour avoir loupé notre première mi-temps. Après la déception de Tyrosse, les garçons se sont bien repris face à Floirac. En remportant un joli succès face à une équipe qui nous avait battus deux fois en phase préliminaire. Je suis persuadé qu’ils vont terminer dans les trois premiers et se qualifier.
« Le CAP est aujourd’hui mon club de cœur ».
Philippe Salon
